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12. Mostra Internazionale di Architettura – usus / usures
The project explores wear as a reaction to use in architecture
Comunicato stampa
Segnala l'evento
1. Préliminaires
1.1 La Biennale d!architecture de Venise
Le vernissage de la Biennale d'architecture de Venise a lieu le 27 août 2010. Elle sera ensuite
ouverte au grand public du 29 août au 21 novembre 2010.
Véritable vitrine du paysage architectural international, la Biennale Architettura est une
manifestation culturelle de grande importance. Elle alterne un an sur deux avec la Biennale d!art
contemporain. Bien au-delà de l!exposition de projets phares et de tendances actuelles en
architecture, la Biennale se veut propice à la discussion, pour tenter de repenser les fondements
de l'architecture.
L'architecte japonaise Kazuyo Sejima, du bureau d'architecture SANAA et lauréate en 2010 du
prestigieux Prix Pritzker, a été désignée commissaire de cette 12ème édition. La direction de la
Biennale a mis l!accent sur le retour au rôle essentiel de l!architecture dans la société
contemporaine, après une phase de plusieurs éditions où une réflexion plus globale, sociologique
et urbanistique, avait pris le devant. Le thème général choisi par Sejima, People Meet in
Architecture, traduit cette tendance. Selon cette ligne éditoriale, l'exposition installée dans la
Corderia dell!Arsenale est centrée sur les créateurs et les utilisateurs de l'architecture et montre
cette dernière comme un produit de toute la société, pas uniquement des architectes. Pour ce
faire, des artistes et des ingénieurs ont également été conviés.
La recherche constante est un aspect important du parcours de Sejima. Elle insiste, par
conséquent, pour que la Biennale soit considérée comme un forum pour débattre d'idées
contemporaines. Parmi les nouveautés de cette 12ème édition de la Biennale, on compte les
événements additionnels qui ponctuent toute sa durée, notamment les Samedis d!architecture, un
cycle de conférences et de tables rondes sous la direction des anciens directeurs de la Biennale
(e.a. Paolo Portoghesi, Hans Hollein, Massimiliano Fuksas). Cette année-ci, 54 États participeront
à la manifestation en investissant leurs pavillons sur le site traditionnel de la Biennale, les Giardini,
ou ailleurs dans la ville de Venise, en plus de l!exposition centrale située dans le bâtiment de
l!Arsenal.
En ce qui concerne la participation belge à la Biennale, la Communauté française a déjà été
représentée en 1996, avec une exposition sur Pierre Hebbelinck, architecte liégeois contemporain
de grande notoriété ; en 2002, avec une exposition mise en place par Maurizio Cohen, intitulée
Les îles flottantes, qui exposait des projets émergents et de qualité d!architectes belges
francophones ; et en 2006, avec un projet conçu par Label Architecture et Veronique Patteeuw,
intitulé La Beauté de l!Ordinaire, qui consistait en une installation reflétant les fruits d'une étude du
paysage urbanisé belge.
1.2 L'appel à projets
Pour cette édition, la Communauté française Wallonie-Bruxelles est responsable de la nomination
d'un commissaire, dans le cadre du commissariat d'exposition aux biennales de Venise partagé en
alternance avec la Communauté flamande.
Le projet Usus/Usure du collectif bruxellois Rotor, composé de six jeunes architectes et designers,
en collaboration avec la sociologue Benedikte Zitouni, a remporté l'appel à projets pour
représenter la Belgique à la 12ème édition de la Biennale internationale d'architecture de Venise,
désigné le 20 janvier 2010 par la Ministre de la Culture Fadila Laanan.
Rotor a été sélectionné par un comité composé des membres de la Communauté française et de
Wallonie-Bruxelles International, des commissaires des éditions précédentes (Pierre Hebbelinck,
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Maurizio Cohen et Jean-Didier Bergilez), qui avaient également participé à l!élaboration de l!appel
à projets, et d'un observateur extérieur, Rafael Magrou, architecte, critique et journaliste français.
L!appel à projets, ouvert aux architectes comme aux autres disciplines, et diffusé à travers les
revues d!architecture A+, L!art même, par l!Ordre des Architectes, et via plusieurs mailing lists,
proposait aux candidats de définir une thématique et d!en assumer la production. La mission du
commissaire sélectionné pour exposer dans le pavillon dépasse donc la stricte conception. Elle
implique aussi la préparation et l!exécution de l!exposition. Il est à noter que l'appel à projets, lancé
le 6 octobre 2009, a suscité un intérêt inhabituel avec 116 demandes d'informations et, au final, 42
propositions déposées avant le 30 novembre, date de clôture.
Le jury, en sélectionnant Rotor, s'est montré favorable à l'esprit d'engagement sur des questions
de fond voulu pour cette Biennale, puisqu'il a opté pour une proposition de recherche et non pour
une installation conventionnelle.
Au lieu de définir son rôle comme un commissaire d'exposition qui propose de présenter des
oeuvres architecturales ou des oeuvres d'art, Rotor se positionne comme un groupe de recherche.
Ils ont d'ailleurs élargi l'équipe d'origine en s'associant avec la sociologue Benedikte Zitouni. Dans
l'une des phases de leur recherche, ils ont également composé une équipe de dix co-chercheurs,
issus de disciplines et d'horizons très différents, chargés d'alimenter la réflexion par leurs regards
spécifiques.
1.3 Le pavillon Belge
La Belgique a été la première nation à posséder un pavillon à Venise. Construit en 1907, d'après
les plans de l'architecte belge Léon Sneyers (1877-1948),il est implanté dans les Giardini, le site
historique des biennales à Venise. Il est situé le long de l'allée principale en direction du pavillon
Italien et est voisin des pavillons Espagnol et Hollandais.
Suite à la séparation des pouvoirs politiques en matière de culture en Belgique, il est le seul
bâtiment appartenant en copropriété à deux communautés linguistiques, la Communauté française
et la Communauté flamande, qui le gèrent chacune deux ans de suite": pour les biennales
d!architecture lors des années paires et pour les biennales d!art lors des années impaires.
Le pavillon Belge se compose d'une grande salle centrale, précédée par un petit vestibule et
refermée par trois autres salles de taille moyenne.
2. Le projet
2.1 Pourquoi l'usure ?
Depuis 2005, dans le cadre de nos activités chez Rotor, nous avons visité plus de 200 entreprises
dans le but de découvrir et de comprendre où et comment sont manufacturés les biens matériels
(consommables, outils, édifices,...), et quelles en sont les conséquences.
Durant cette période, la thématique des déchets a été une excellente entrée en matière : en tant
que sujet transversal, la question des déchets permet d'aborder non seulement des points
théoriques (qu'est-ce qu'un déchet ? quel est son rapport à la matière première ?) mais aussi des
points beaucoup plus pratiques (quelles filières de réutilisation des déchets ? dans quelles
conditions matérielles et sociales ?).
C'est dans le cadre de cette recherche plus ample que nous avons mené, il y a deux ans, une
étude évaluant la viabilité d'une filière de revente des déchets de construction et de démolition,
dans le champ de l'économie sociale. Il s'agissait d'estimer la valeur marchande potentielle d'une
série de matériaux de construction après leur démantèlement : revêtements de sols divers, bois
3/12
structurel, éléments de menuiserie, briques de parement, moellons en pierre, ferronneries
décoratives, etc. Il nous est apparu rapidement que les seuls critères du démontable, du
transportable et du fonctionnel ne suffisaient pas à estimer cette valeur. Comme pour tout produit,
il fallait aussi tenir compte de l'appréciation esthétique du matériau. A cet égard, les traces d'usure
jouent un rôle essentiel. Dans certains cas, elles augmentent l'attractivité d'un produit, en lui
conférant une valeur particulière. Le plus souvent, par contre, elles sont perçues comme
rédhibitoires, et provoquent des mécanismes de répulsion chez les acheteurs potentiels. Cette
capacité à susciter l'adhésion aussi bien que le rejet a commencé à nous intriguer fortement.
Depuis lors, notre réflexion s'est élargie. L'appréciation chiffrée de la valeur d'un matériau
n'intervient, dans la plupart des cas, qu'au moment de sa vente. En revanche, l'appréciation des
éléments architecturaux se fait en permanence, de manière consciente ou non, par ses
utilisateurs. Et dans ces appréciations, les signes d'usures sont souvent cruciaux.
L'usure est avant tout une question matérielle. Elle est la réaction de la matière à une répétition
d'actions effectuées par les usagers. La discipline scientifique qui étudie l'usure –"la tribologie"–, se
penche essentiellement sur des modèles de réactions mécaniques et chimiques. Il s'agit d'une
approche qui nous intéresse mais ne nous suffit pas. Nous nous préoccupons également de
l'appréciation de l'usure et de l'influence de ses aspects perceptibles sur les acteurs sociaux. Or,
ces aspects résultent des actions des utilisateurs mais dépendent aussi, en grande partie, des
choix posés par les concepteurs. Dans certains cas, les traces d'usure entretiennent un rapport
très conflictuel avec les intentions du concepteur, d'autant plus si celui-ci cherche à nier l'usure –
soit en n'en prenant pas du tout compte, soit en mettant en place de lourds dispositifs pour
empêcher qu'elle ne survienne. C'est dans ces circonstances que la matière prend sa revanche
avec le plus de cruauté : les griffes, les taches, les dépôts de matières, les changements de
couleurs, etc., deviennent autant d'informations qui brouillent les intentions du concepteur en
matière de perception sensorielle. L'usure révèle alors ce qui se cache derrière l'illusion du prisme
parfait ou de la cohérence à tout prix. Elle renvoit l'oeuvre idéelle au monde matériel auquel elle
prétendait d'une certaine manière échapper": le panneau d'aggloméré derrière la fine couche de
mélamine, le caractère assemblé et fragile d'un parement en pierres naturelles qu'on avait cru
monolithique, les écailles sur une surface uniformément peinte. L'usure nous montre que nous
évoluons dans un environnement conçu et construit, dont on n'est souvent ni le premier ni le
dernier utilisateur ; elle nous confronte aussi au temps qui passe inéluctablement. Plus largement,
l'usure nous rappelle que l'architecture est un produit culturel au sens large du terme. Qu!elle n'est
pas qu'une discipline créative, mais qu'elle englobe également des aspects techniques,
économiques, sociaux, etc.
Dans la mesure où l'usure touche à des champs si larges, nous avons élaboré une méthode de
travail collaborative. Nous avons composé une équipe de co-chercheurs, dix personnes en tout,
avec des compétences et des moyens de recherche et d'expression divers. Nous avons fait se
rencontrer des artistes, des photographes, des chercheurs académiques ou encore des critiques
d'architecture. Chaque personne a été choisie pour le regard personnel qu'elle pouvait poser sur la
question. La première partie de notre projet était donc la mise en place d'une campagne de
recherche collective, rassemblant les dix co-chercheurs et les six membres de Rotor. Ces
recherches, menées entre février et mai, comprenaient un pan empirique (enquêtes
photographiques, visites d!un grand nombre de lieux significatifs et rencontres avec une large série
d!acteurs confrontés dans leur profession à des problèmes d!usure) mais également un pan
théorique de recherches dans la littérature spécialisée (écrits sur l!ingénieurie et la tribologie,
textes d!anthropologie ou d!architecture, anciennes revues sur la construction, l!architecture et le
design, etc.).
Dans un deuxième temps, nous, Rotor, renforcés pour l'occasion par une sociologue, Benedikte
Zitouni, et une dramaturge, Ariane d'Hoop, avons distillé les résultats de ces recherches au sein
d'une publication qui deviendra le catalogue de l'exposition et dont la sortie est prévue pour
l!ouverture de la Biennale d!architecture.
4/12
Nous avons envisagé ce catalogue comme l!occasion d!une mise au clair des notions essentielles
à l'exploration de notre sujet, et donc centrales dans la conception de l!exposition": à quoi
reconnaît-on une trace d'usure ? Que suscitent-elles chez les personnes qui y sont confrontées ?
Que nous révèlent-elles sur nos usages et les matériaux qui nous entourent ? Et surtout, en quoi
peuvent-elles nous parler du statut même de la discipline architecturale ?
2.2 La publication
Le catalogue accompagnant l'exposition comporte principalement trois textes et un essai
graphique.
Le premier texte est à lire en parallèle à une série de situations photographiées et décrites. Il
étudie la pure matérialité des traces d!usures, par le biais des principaux phénomènes mécaniques
qui y mènent : abrasion, érosion, dislocation, déformation, etc. Les exemples présentent des cas
concrets et soulignent la complexité des causalités dans le phénomène de l'usure (combinaisons
de plusieurs usures, réactions en chaîne, etc.).
Le second essai aborde les postures plus ou moins subtiles adoptées par les acteurs principaux
(concepteurs, maîtres d!ouvrages, gestionnaires) face au phénomène de l'usure. C'est un
plaidoyer pour une prise en compte de la complexité des situations. Le texte, suivi d'une série
d'exemples parlants, plaide pour une approche de la conception qui soit «" diplomatique »,
négociée et bien informée plutôt que par principe ou abstraite.
Le troisième texte prend la forme d'un court essai. Il aborde les dimensions sociales de l'usure en
décrivant ses différents registres d'interprétation. Il évoque une série de phénomènes sociaux
provoqués par l'usure : les interactions qui se créent entre certaines traces d'usure et leurs
usagers ; le sentiment d'appartenance à une communauté grâce à des traces d'usure, ou au
contraire, les phénomènes de rejet en rapport à la présence de l'usure ; l'effet de
déresponsabilisation qu'entraîne l'état usé d'un bien ;...
La publication contient également un essai graphique qui explore les rapports entre l'altération des
artefacts et leurs registres d'appréciation. Il s'agit d'une modélisation, sous forme de diagrammes,
des processus d'usage et d'usure des artefacts, au fur et à mesure des sollicitations et de leur
rapport à l'appréciation. L'essai présente un éventail de cas de figure possibles, depuis l'altération
d!une autoroute jusqu'à celle d'un vêtement. Ces graphiques schématiques permettent d'illustrer
de façon très claire des notions complexes comme le rodage, l!obsolescence stylistique ou la
confiance accordée à un objet.
La publication comprend enfin une large série de photos, documentant des occurrences d!usure
parlantes. Ces photos servent consécutivement d!entrée en matière, de support et de
complexification du propos défendu dans les textes de la publication.
La mise en page de la publication sera effectuée par le bureau de graphistes Casier/Fieuws,
réputé, entre autres, pour la ligne graphique de la communication du KunstenFESTIVALdesArts.
2.3 L'exposition
Le travail sur la scénographie de l'exposition à l'intérieur du pavillon est en cours. Il s'agit de la
prochaine étape de notre processus de recherche, qui se veut ouvert et progressif. L'objectif est de
formuler une proposition spatiale et matérielle qui reflète l'intérêt que nous avons pour la
thématique ainsi que les fruits des recherches déjà effectuées.
L'architecture est avant tout une question de matérialité, de matériaux, de choix de ceux-ci et de
choix de mise en forme. Il n'existe pas de matériaux vierges. Ils portent tous en eux des récits
quant à leur implication, à leur mode de production, aux dommages collatéraux qu'ils provoquent.
Ils possèdent une narrativité intrinsèque, que l'usure peut venir enrichir ou troubler.
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L'architecture existe à travers et pour ses utilisateurs. La trace d'usure témoigne de ce rapport
d'interdépendance. Les usures ne sont pas que des traces qui invitent à une contemplation de
nature esthétique ou autre ; elles ont la capacité d'agir dans le monde social.
Un projet de conception architecturale mobilise des dizaines, voire des centaines d'acteurs, issus
de disciplines très diverses et aux intérêts très variés. L!usure montre que cette collaboration
renforce le projet.
3. Informations pratiques
3.1 Phase preview
Les visites en avant-première se dérouleront les 27 et 28 août 2010.
Vernissage (sur invitation) : 27 août 2010 à 11h.
Ouverture par les officiels (sur invitation) : 28 août 2010.
Le pavillon sera inauguré par Madame la Ministre de la Culture de la Communauté française de
Belgique Fadila Laanan et Messieurs Frédéric Delcor, secrétaire général du Ministère de la
Communauté française, et Philippe Suinen, administrateur général de Wallonie-Bruxelles
International.
Heures d'ouverture : de 10h00 à 19h00.
3.2 Ouverture publique
La Biennale sera ouverte du 29 août au 21 novembre 2010.
Heures d'ouverture : de 10h00 à 18h00. Fermeture le lundi, à l'exception des 30 août et 15
novembre 2010.
3.3 Photos
En plus du dossier de presse, une sélection d'images en haute résolution sont disponibles sur
demande à Rotor, et peuvent être utilisées pour illustrer un article (cf. liste ci-joint). La mention de
l'auteur de l'image est obligatoire.
Opportunités photos :
• Chargement du camion au départ de Bruxelles : 02 août 2010.
• Montage dans le pavillon Belge à Venise : du 06 au 26 août 2010.
3.4 Contacts
Rotor
Rotor asbl
http://rotordb.org
Rue de Laeken 101
1000 Bruxelles
rotorasbl@gmail.com
6/12
Questions générales
Maarten Gielen
tél. 0032 485 87 57 63
maarten.rotor@gmail.com
Attachée de presse
Anne-Sophie Vanneste
tél. +32 475 826 741
press@rotordb.org
Cellule architecture de la Communauté française
Carlo MENON, Architecte
tél. 02 413 34 21
gsm 0473 94 07 47
carlo.menon@cfwb.be
3.5 Crédits
Rotor
Tristan Boniver
Lionel Devlieger
Michaël Ghyoot
Maarten Gielen
Benjamin Lasserre
Melanie Tamm
+ Ariane d'Hoop
+ Benedikte Zitouni
Co-chercheurs
Nicolas Bomal - artiste
Audrey Contesse - journaliste
Wim Cuyvers - forestier
Stefan Devoldere - journaliste
Ralf Grossek - artiste
Jan Kempenaers - artiste
Bruno Notteboom - chercheur, dr."
David Peleman - chercheur
Anna Rispoli - artiste
Peter Westenberg - artiste
Collaborateurs
Casier/Fieuws - graphisme et mise en page
Emily Darrow - production et révision en anglais
Anne-Sophie Vanneste - relation publique et contact presse
Jean-François Wyseur - support technique
Traductions et révisions
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Claire Tarring - traductions en anglais
Christine Roels - révision en français
3.6 Autres publications de Rotor
Rotor, Benedikte Zitouni (contributors), Deutschland Im Herbst, Chus Martínez, Katja Schroeder
(editors), Actar-D, 2008, 92 pages, textes en allemand et en anglais, ISBN : 978-3-930043-30-9.
Catalogue publié à l'occasion d'une exposition à la Ursula Blickle Stiftung, à Kraichtal, en
Allemagne. Rotor y exposait les fruits d'une recherche sur les moments de distinction entre les
produits et les déchets dans les processus industriels de production.
À paraître très prochainement":
Jean-Didier Bergilez, Marie-Cécile Guyaux & Véronique Patteeuw (A16) avec Tristan Boniver,
Lionel Devlieger, Maarten Gielen & Michaël Ghyoot (Rotor), Rotor. Coproduction, A16 & CIVA,
2010, 80 pages, textes en français et en anglais, ISBN : 2-930391-35-9, EAN : 9782930391359,
Dépôt légal : D/2010/93791.
Sixième numéro de la série Jeunes Architectures, une coproduction A16/CIVA.
La collection Jeunes Architectures se veut le reflet de la multiplicité des pratiques contemporaines
en matière d!architecture en Communauté française de Belgique. Chaque volume de la collection
analyse un aspect du travail d!un jeune bureau.
Ce sixième numéro est consacré à Rotor, un collectif installé à Bruxelles qui développe une
pratique de recherche, de (re-)qualification et de production à partir de matériaux de construction
récupérés. Leurs projets se caractérisent par une remise en question des modèles économiques
et sociétaux sous-jacents à la pratique architecturale contemporaine, y compris écologique. De
l!architecture au conseil en passant par l!exposition, ils interrogent le processus de conception
traditionnel, les objectifs des projets, le rôle des architectes et le cloisonnement des professions de
la construction.
La collection Jeunes Architectures est une coproduction du Centre International pour la Ville,
l!Architecture et le Paysage (CIVA) et de A16. La collection reçoit le soutien de la Communauté
française Wallonie-Bruxelles.
3.7 Biographies des membres de Rotor
Rotor (°2005, Bruxelles) est une association de personnes partageant un intérêt commun pour les
flux de matériaux dans l!industrie, la construction, le design et l!architecture. Leurs actions se
situent à un double niveau. D!une part, dans des projets de conception et de réalisation de
structures, d!installations et d!expositions pour des commanditaires divers : aménagement d'un
espace temporaire de bureaux sur une parcelle vide à Bruxelles en 2006"; aménagement du
centre du festival pour le KunstenFESTIVALdesArts, en 2009 au Centre d'Art les Brigittines et en
2010 au KVS ; divers aménagements d'espaces de bureaux.
D!autre part, dans un travail de recherche mené tant sur le terrain que dans la littérature
scientifique traitant de la problématique des ressources matérielles, des déchets, du réemploi":
pré-étude en vue de la création d'une filière des matériaux de déconstruction en économie sociale
pour le compte de diverses instances publiques"; organisation d'un cycle de formation destiné aux
architectes sur le thème des déchets de construction et de démolition ; conception et réalisation
d'une exposition pour la Ursula Blickle Stiftung (Kraichtal, Allemagne) sur les procédures de
différenciation entre produits et déchets dans le secteur industriel.
8/12
Tristan Boniver (°1976, Bruxelles) a suivi des études d'architecture successivement à Saint-Luc
Bruxelles, Sint-Lucas Brussel et à l'ISACF La Cambre. En parallèle, il a simultanément été
graphiste, designer, consultant et développeur, autant pour des clients privés ou associatifs que
dans des projets de la scène informelle bruxelloise. Membre depuis 1999 du collectif bruxellois
Boups, il a ensuite collaboré avec Maarten Gielen à la mise en route du projet Rotor, dont il est
membre depuis 2005. Il a obtenu le diplôme d'architecte en janvier 2010, suite à la présentation
d'un travail de fin d'études portant sur les angles arrondis.
Lionel Devlieger (°1972, Rwamagana) est ingénieur-architecte de formation ; il a étudié à Gand et
Rome. En 2005, il a déposé une thèse de doctorat sur la théorie de l!architecture du seizième
siècle florentin. De 2006 à 2008, il est actif comme entrepreneur indépendant. Il partage son temps
aujourd!hui entre Rotor, dont il est membre depuis 2006, et le département d!architecture et
d!urbanisme de l!Université de Gand, où il est professeur invité pour le cours d!étude des
matériaux. Lionel Devlieger a publié sur l!architecture et la théorie de l!art dans, entre autres,
Monumenten en Landschappen, Archis, De Witte Raaf, Aìon, le Bulletin de la Classe des Beaux-
Arts – Académie Royale de Belgique, le Jaarboek Architectuur in Vlaanderen, et Criticat.
Michael Ghyoot (°1986, Bruxelles) est architecte (diplômé à l'ISACF la Cambre en 2009).
Membre de Rotor depuis 2008, il participe activement aux projets du collectif depuis cette date.
Durant ses études, il a été impliqué dans hortence (projet satellite du laboratoire d'histoire, théorie
et critique) où il a participé à l'organisation d'un colloque et de plusieurs conférences ayant pour
thème L'actualité architecturale des années 1970. Il a également contribué au lancement des
Cahiers d'hortence, pour lesquels il a par ailleurs rédigé plusieurs articles. Durant l'année
2008-2009, il a été curateur pour l'IBAI (Institut Bruxellois d'Architecture Instituut) d'un cycle de
conférences organisées au Recyclart, qui avait pour thématique les Interstices. Auparavant,
Michael a beaucoup travaillé dans le domaine de l'escalade, où il s'est également distingué lors de
compétitions nationales.
Maarten Gielen (°1984, Ninove) commence son parcours professionnel à l'âge de 15 ans comme
vendeur d'éléments décoratifs pour des magasins de mode et des fleuristes, à partir de pièces
trouvées chez des ferrailleurs et dans les brocantes. Arrivé à Bruxelles en 2002, il monte
l'association BSF qui offre une assistance technique à des petites structures culturelles sur base
de matériaux de récupération. Après deux ans, l'association s'intègre dans les structures de la
Zinneke Parade, où Maarten met en place un programme de réutilisation de déchets industriels.
En 2005, il fonde l'association Rotor où il travaille actuellement comme designer-gérant-chercheur.
Benjamin Lasserre (°1985, Lille) a commencé sa carrière à l'âge de 5 ans dans le rôle de Cléante
(Le Malade Imaginaire). En 2002, il part étudier la scénographie à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles.
Durant un stage à la Raffinerie (Charleroi/Danses) en 2005, il rencontre la compagnie Joji Inc,
avec laquelle il travaillera pendant trois années comme directeur technique et assistant de Jim
Clayburgh. Il participera entre autres aux spectacles Erase-e(x), Walking On Rocks ou encore
Lolita. En parallèle, il collabore avec le vidéaste Kurt D'Haeseleer sur le projet Ô'Parleur, et
développe un projet sur la technologie Lumalive avec Philips et Swarovski. En 2009, il participe au
projet KFDA09 et devient par la suite membre de Rotor.
Melanie Tamm (°1974, Berlin-Ouest) a grandi dans le bassin post-industriel de la Ruhr. Grâce au
système universitaire de l!Allemagne, elle a pu se former en zigzag entre l!architecture et les
sciences humaines. Ce parcours la mène aux sujets de patrimoine, de reconversion et des
recherches sur le bâti avec accent mis sur la phase d!après-guerre. Elle se relocalise
progressivement vers Bruxelles, où elle s!y installe en 2003 après l'obtention de son diplôme. Elle
travaille comme architecte, surtout dans la phase de réalisation et de chantier. Elle a croisé
Maarten Gielen via BSF en 2004, lors de la préparation du festival PleinOpenAir à la Cité
Administrative de l'État, mais ce n!est qu'à partir de 2008 qu!elle rejoint Rotor à mi-temps.
Ariane d'Hoop (°1982, Bruxelles) a collaboré avec plusieurs compagnies de théâtre après des
études de mise en scène et de scénographie (INSAS, Saint-Luc). Elle entreprend ensuite un
master à l'Université Libre de Bruxelles et à l'Université de Stockholm, où elle se spécialise dans
9/12
les performance studies. Elle s'intéresse à l'architecture comme vecteur d'interactions sociales, de
mise en représentation de soi et en observation des autres. Son travail de fin d'étude porte sur
l'incidence de l'espace sur la perception des spectateurs ; il est le fruit de multiples recherches de
terrain (Bruxelles, Stockholm, Berlin). Ariane travaille en parallèle en tant qu'animatrice pédagogue
avec des enfants et des jeunes. Elle a rejoint Rotor à l'automne 2009.
Benedikte Zitouni (°1976, Etterbeek) est docteure en sociologie et travaille à l'Université Libre de
Bruxelles. Elle est membre des groupes de recherche Cosmopolis - City, Culture & Society et
GECo - Groupe d'Etudes Constructivistes. Elle a récemment publié sa thèse Agglomérer. Une
anatomie de l'extension bruxelloise (1828-1915) à la VUB Press/Academic and Scientific
Publishers, avec préface de Eric Corijn et postface de Bruno Latour. Précédemment, elle a publié
des articles sur les études interactionnistes de la ville, ainsi que sur Michel Foucault et les prisons.
Dès la création de Rotor en 2005, elle a suivi les travaux du groupe. Ils avaient en effet un intérêt
en commun : les déchets et les processus de (dis)qualification de la matière. Depuis lors,
Benedikte Zitouni est membre de Rotor.
3.8 Biographies des co-chercheurs
Nicolas Bomal (°1974, Haine-St-Pierre) est né dans la région du Centre, ancien bassin minier et
métallurgique. Il étudie la photographie à l!Institut des Beaux-Arts de Saint-Luc, à Liège. Son
travail artistique commencé en 2001 est toujours en cours d!élaboration. Middelland, pour lequel il
a déjà reçu le 14ème Prix National Photographie Ouverte en Belgique (2003), questionne tout un
chacun sur son propre rapport à l!espace de vie commun. Cette errance dans le paysage, dont
l!ambition affirmée est de rechercher des indices de comportement sociologiques d!un groupe ou
d!une société donnée à travers l!espace de vie commun, l!urbanisme et l!aménagement du
territoire, s!étend progressivement au-delà des frontières belges, notamment au Canada, en
France, en Italie et en Albanie.
La démarche de Bomal, qui se définit selon ce que M. Poivert nomme la « poésie documentaire »,
revisite de l!extérieur l!histoire récente de la photographie (du paysage), de la littérature et du
cinéma nord-américain.
Actif et curieux, ses démarches l!amènent à collaborer de manière régulière avec des acteurs du
monde de l!architecture.
Audrey Contesse (°1976, Bonneville) est historienne de l!art (Palais Universitaire, Strasbourg) et
architecte dplg (ENSA Paris-la Villette). Après avoir travaillé trois ans en tant qu!architecte en
Suisse, aux États-Unis et en Belgique, elle est, depuis 2006, secrétaire de rédaction de A+, revue
belge d!architecture. Elle travaille en tant que critique et a publié des textes, entre autres, dans les
revues Werk, Bauen + Wohnen, Bru et L!art même.
Elle a également été invitée en 2009 par l!Institut Supérieur d!Etude du Langage Plastique pour
organiser le cycle de cinq films et de cinq conférences sur le paysage et le métier de paysagiste
en Belgique intitulé 5/5. Elle participe régulièrement à des jurys d!architecture d!étudiants et de
professionnels.
Wim Cuyvers (°1958, Hasselt) a obtenu son diplôme d!architecte en 1982. Son travail, souvent
remarquable en raison de son interprétation rebelle et de la transposition sous forme de projets de
ses présuppositions, a souvent été publié et exposé. Il a été actif en tant qu!auteur de critiques sur
l!architecture et sur d!autres questions culturelles plus larges. Il a cosigné avec le photographe
Mark De Blieck un livre sans titre traitant de l!envers de l!espace public (Editions Yves Gevaert,
Bruxelles, 2002) et a publié en 2005 Text on Text. Cuyvers a enseigné à Sint-Lucas à Gand
(Belgique), à la Design Academy d!Eindhoven (Pays-Bas), à l!Academie van Bouwkunst de Tilburg
(Pays-Bas), à la Technische Universiteit de Delft (Pays-Bas) et à l!Ecole d!architecture de Paris-
Malaquais (France). Il a également été conseiller-chercheur au département de design de la Jan
van Eyck Academy de Maastricht (Pays-Bas). Récemment, il s!est principalement consacré à la
lecture d!espaces publics dans des zones urbaines telles que Sarajevo, Belgrade, Tirana,
Bucarest, Bruxelles, Kinshasa, Brazzaville et Manhattan. Cuyvers a remporté le Prix de la culture
(en architecture) de la Communauté flamande de Belgique en 2005. Depuis 2009, il travaille en
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tant que forestier dans une zone montagneuse du Jura français. Il travaille sur un refuge, une
maison dans les bois ouverte au public, qu!il considère être le dernier espace véritablement public.
Stefan Devoldere (°1973, Gand) est ingénieur-architecte (Université de Gand) et urbaniste
(Université de Louvain). Il est un critique, conférencier et commissaire d!expositions. Il a publié,
entre autres, dans AS, A+, World Architecture Review, Il Giornale dell!Architettura, Les Cahiers de
l'Urbanisme et est intervenu comme auteur et éditeur dans plusieurs publications sur l'architecture
et l'urbanisme. En 2008, il était éditeur de 1907...After the Party, le catalogue de la participation
belge à la 11ème Biennale internationale d'architecture de Venise. Il a été commissaire adjoint
d'expositions tenues au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles : Image/Construction sur le travail du
photographe Filip Dujardin (2008), Laurent Ney. Shaping Forces (2010), Robbrecht & Daem.
Pacing through Architecture (2009 et Whitechapel Art Gallery,Londres, 2010). Depuis 2004, il est
rédacteur en chef de A+, revue belge d'architecture.
Ralf Grossek (°1968, Essen) a étudié le graphisme à l!université de Duisbourg-Essen, où il s!est
spécialisé dans la photographie documentaire. Il a obtenu son diplôme avec le Professeur Jörg
Sasse. Grossek utilise la photographie comme un moyen documentaire. Il explore les espaces
urbains en termes de surfaces, d!artificialité des matériaux et des causes et des raisons de leurs
formations. Structurés en thèmes et en concepts, organisés en rangées et en collections, des
schémas émergent et soulignent ses propos. Parmi ces dernières expositions, on retrouve, en
2010, Collection of Functional Intentions (Le mois européen de la photographie), Minken & Palme
(Berlin) et Fotofestival Time to Meet (Fotomuseum d!Anvers, Belgique). Il a participé à différentes
expositions collectives en 2009, notamment Funktional in Arnhem, Made in Arnhem, au Parc des
expositions d!Arnhem, Fluchtwege, à l'Institut d!histoire de l!art de l!Université de Bonn et Viel, à la
Galerie Micro de Düsseldorf. En 2008, il a participé à Plat(t)form 08, au Fotomuseum de
Winterthour (Suisse) et en 2007, à Atelier, au PACT Zollverein, Essen.
Jan Kempenaers (°1968, Heist-op-den-Berg) a étudié le cinéma et la photographie à l!Académie
royale des Beaux-Arts de Gand (KASK/Hogent) et a ensuite poursuivi ses études à l!Académie
des Beaux-Arts Jan van Eyck à Maastricht. Actuellement, il est lié en tant qu!artiste à la KASK/
Hogent, où il mène un projet de recherche artistique autour du paysage néo-pittoresque. Dès
1991, Jan Kempenaers a constitué une oeuvre photographique qui s!articule autour de deux
thèmes centraux, à savoir, l!architecture et le paysage contemporains. Ses prises de vues
détaillées et panoramiques de paysages urbains, dans des villes comme Sarajevo, Londres, Paris,
Berlin et certaines villes japonaises, sont l!aspect le plus connu de son oeuvre. À l!heure actuelle, il
se concentre plus particulièrement sur le paysage naturel et l!architecture. Malgré cette évolution
récente, l!oeuvre de Kempenaers se caractérise par un même style documentaire, objectivant.
Récemment, il a finalisé un projet sur les monuments et l!architecture communistes, Spomenik, qui
a donné lieu à une série d!expositions, ainsi qu!à une publication (Roma Publications).
Bruno Notteboom (°1973, Eeklo) est ingénieur-architecte et urbaniste. Il a travaillé comme
urbaniste pour plusieurs bureaux en Belgique et aux Pays-Bas et il a participé à plusieurs projets
de recherche, dans les universités de Gand, Louvain et Tel Aviv. Depuis 2004, il est assistant au
Département d!architecture et d'urbanisme à l!Université de Gand. En 2009, il a obtenu un doctorat
en urbanisme et planologie, avec une thèse intitulée "Ouvrons les yeux !! Stedenbouw en
beeldvorming van het landschap in België 1890-1940 (#Ouvrons les yeux !! Urbanisme et l!image
du paysage 1890-1940). Ses textes ont été publiés dans des journaux nationaux et internationaux.
Il est co-auteur de l'ouvrage Recollecting Landscapes : herfotografie, geheugen en transformatie
1904-1980-2004 (Recollecting Landscapes : re-photographie, mémoire et transformation
1904-1980-2004, voir recollectinglandscapes.be). Il est membre de l!équipe Ghent Urban Studies
et de l!asbl Efemera. Sa recherche actuelle se concentre sur l!urbanisme et l!image de la ville et du
paysage. Il est co-promoteur du projet De fotograaf en de stad. De praktijk van Edmond Sacré (Le
photographe et la ville. La pratique d!Edmond Sacré), dans le cadre d!une coopération entre
l!Université de Gand, l'asbl Efemera, le Musée de la ville de Gand et l!Ecole Supérieure de Gand.
David Peleman (°1979, Roeselare) a obtenu un master en ingénierie-architecture à l!Université de
Gand en 2003. Il a signé et cosigné plusieurs articles et études sur le développement du paysage
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belge et sur l!urbanisation du territoire. Il travaille actuellement en tant qu!assistant auprès du
Département d!architecture et d!urbanisme de l!Université de Gand. Il participe au travail de
l'atelier de design et à des séminaires de recherche sur l!urbanisation et l!urbanisme. Par ailleurs, il
prépare une thèse, pour laquelle il concentre ses recherches sur le discours et la rhétorique des
ingénieurs, des urbanistes et des autorités qui ont participé à la construction du réseau routier
belge entre 1890 et 1962. Sa thèse est intitulée La rue en tant que nombre et en tant que fait : une
histoire du réseau routier et de l!espace public en Belgique entre 1890 et 1962 (Directeur de
thèse : Dr Pieter Uyttenhove).
Anna Rispoli (°1974, Bassano del Grappa) est une artiste italienne basée à Bruxelles. Par son
travail, elle explore les possibilités conceptuelles et les options esthétiques qui existent entre les
espaces publics et les territoires privés. Ses performances, installations, ou pratiques
participatives veulent promouvoir un usage inattendu des certains territoires contestés.
La relation entre les hommes et leur environnement étant une source d'inspiration très forte, elle
s!interroge sur les implications d!une possible domestication de l'espace public.
Parmi ses activités récentes figurent A Piece Of Land, une performance questionnant les instances
de revitalisation à Mülheim an der Ruhr en Allemagne, qui a été réalisée avec les habitants de la
ville dans le cadre de Theater der Welt ; Genius Loci, une installation publique de lustres
domestiques produite par Brxl Bravo et Wiels ; Vorrei Tanto Tornare a Casa, un light show
domestique créé à Bruxelles pour KunstenFESTIVALdesarts09 et Far_Western réalisé à Khartoum
avec Christophe Meierhans pour Almost Cinema (Gand).
ZimmerFrei, le collectif basé à Bologne qu'elle a co-fondé en 2000, a exposé à Manifesta07, à la
50ème Biennale d!art de Venise, à l'Instituto Valencia de Arte Moderna, à la Triennale di Milano, et
à l'ISCP à New York.
Peter Westenberg (°1968, Enter) est un artiste visuel travaillant dans les espaces publics et les
réseaux sociaux et virtuels. Sa série d!interventions performatives Routes and Routines est une
recherche artistique dans la relation entre comportement social, normes, technologie et
environnements construits. Parmi ses dernières commandes, on retrouve des travaux pour
Soundtrack-cities Amsterdam, la Région bruxelloise, la Commune de Schaerbeek, Z33 Hasselt,
Stroom Den Haag et les villes de Vlaardingen et de Tilburg.
Les films et les installations de Westenberg ont été présentés lors de festivals et dans des centres
d!art contemporain comme le Witte de With à Rotterdam, le NFF à Utrecht, le Timelab à Gand, le
VideoEx à Zurich, le Portobello à Londres, l!Argos à Bruxelles et l!Impakt à Utrecht.
Westenberg a étudié la peinture à l!Académie des Beaux-Arts de Rotterdam et l!histoire de l!art à
la Vrije Universiteit d!Amsterdam. Il a enseigné à l!ARTez Hogeschool voor de kunsten d!Arnhem, à
l!Ecole Supérieure des Arts Plastiques de Mons et à l!Institut Supérieur des Beaux-Arts Piet-Zwart
de Rotterdam.
Depuis 2005, il vit et travaille à Bruxelles où il est membre du noyau de Constant, une association
pour les arts et les médias active dans les domaines de la culture libre et de l!open source.
Constant développe une réflexion critique sur les pratiques artistiques dans une culture de réseau
à travers l!organisation de travaux et d!évènements culturels, le montage d'une théorie.
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1.1 La Biennale d!architecture de Venise
Le vernissage de la Biennale d'architecture de Venise a lieu le 27 août 2010. Elle sera ensuite
ouverte au grand public du 29 août au 21 novembre 2010.
Véritable vitrine du paysage architectural international, la Biennale Architettura est une
manifestation culturelle de grande importance. Elle alterne un an sur deux avec la Biennale d!art
contemporain. Bien au-delà de l!exposition de projets phares et de tendances actuelles en
architecture, la Biennale se veut propice à la discussion, pour tenter de repenser les fondements
de l'architecture.
L'architecte japonaise Kazuyo Sejima, du bureau d'architecture SANAA et lauréate en 2010 du
prestigieux Prix Pritzker, a été désignée commissaire de cette 12ème édition. La direction de la
Biennale a mis l!accent sur le retour au rôle essentiel de l!architecture dans la société
contemporaine, après une phase de plusieurs éditions où une réflexion plus globale, sociologique
et urbanistique, avait pris le devant. Le thème général choisi par Sejima, People Meet in
Architecture, traduit cette tendance. Selon cette ligne éditoriale, l'exposition installée dans la
Corderia dell!Arsenale est centrée sur les créateurs et les utilisateurs de l'architecture et montre
cette dernière comme un produit de toute la société, pas uniquement des architectes. Pour ce
faire, des artistes et des ingénieurs ont également été conviés.
La recherche constante est un aspect important du parcours de Sejima. Elle insiste, par
conséquent, pour que la Biennale soit considérée comme un forum pour débattre d'idées
contemporaines. Parmi les nouveautés de cette 12ème édition de la Biennale, on compte les
événements additionnels qui ponctuent toute sa durée, notamment les Samedis d!architecture, un
cycle de conférences et de tables rondes sous la direction des anciens directeurs de la Biennale
(e.a. Paolo Portoghesi, Hans Hollein, Massimiliano Fuksas). Cette année-ci, 54 États participeront
à la manifestation en investissant leurs pavillons sur le site traditionnel de la Biennale, les Giardini,
ou ailleurs dans la ville de Venise, en plus de l!exposition centrale située dans le bâtiment de
l!Arsenal.
En ce qui concerne la participation belge à la Biennale, la Communauté française a déjà été
représentée en 1996, avec une exposition sur Pierre Hebbelinck, architecte liégeois contemporain
de grande notoriété ; en 2002, avec une exposition mise en place par Maurizio Cohen, intitulée
Les îles flottantes, qui exposait des projets émergents et de qualité d!architectes belges
francophones ; et en 2006, avec un projet conçu par Label Architecture et Veronique Patteeuw,
intitulé La Beauté de l!Ordinaire, qui consistait en une installation reflétant les fruits d'une étude du
paysage urbanisé belge.
1.2 L'appel à projets
Pour cette édition, la Communauté française Wallonie-Bruxelles est responsable de la nomination
d'un commissaire, dans le cadre du commissariat d'exposition aux biennales de Venise partagé en
alternance avec la Communauté flamande.
Le projet Usus/Usure du collectif bruxellois Rotor, composé de six jeunes architectes et designers,
en collaboration avec la sociologue Benedikte Zitouni, a remporté l'appel à projets pour
représenter la Belgique à la 12ème édition de la Biennale internationale d'architecture de Venise,
désigné le 20 janvier 2010 par la Ministre de la Culture Fadila Laanan.
Rotor a été sélectionné par un comité composé des membres de la Communauté française et de
Wallonie-Bruxelles International, des commissaires des éditions précédentes (Pierre Hebbelinck,
2/12
Maurizio Cohen et Jean-Didier Bergilez), qui avaient également participé à l!élaboration de l!appel
à projets, et d'un observateur extérieur, Rafael Magrou, architecte, critique et journaliste français.
L!appel à projets, ouvert aux architectes comme aux autres disciplines, et diffusé à travers les
revues d!architecture A+, L!art même, par l!Ordre des Architectes, et via plusieurs mailing lists,
proposait aux candidats de définir une thématique et d!en assumer la production. La mission du
commissaire sélectionné pour exposer dans le pavillon dépasse donc la stricte conception. Elle
implique aussi la préparation et l!exécution de l!exposition. Il est à noter que l'appel à projets, lancé
le 6 octobre 2009, a suscité un intérêt inhabituel avec 116 demandes d'informations et, au final, 42
propositions déposées avant le 30 novembre, date de clôture.
Le jury, en sélectionnant Rotor, s'est montré favorable à l'esprit d'engagement sur des questions
de fond voulu pour cette Biennale, puisqu'il a opté pour une proposition de recherche et non pour
une installation conventionnelle.
Au lieu de définir son rôle comme un commissaire d'exposition qui propose de présenter des
oeuvres architecturales ou des oeuvres d'art, Rotor se positionne comme un groupe de recherche.
Ils ont d'ailleurs élargi l'équipe d'origine en s'associant avec la sociologue Benedikte Zitouni. Dans
l'une des phases de leur recherche, ils ont également composé une équipe de dix co-chercheurs,
issus de disciplines et d'horizons très différents, chargés d'alimenter la réflexion par leurs regards
spécifiques.
1.3 Le pavillon Belge
La Belgique a été la première nation à posséder un pavillon à Venise. Construit en 1907, d'après
les plans de l'architecte belge Léon Sneyers (1877-1948),il est implanté dans les Giardini, le site
historique des biennales à Venise. Il est situé le long de l'allée principale en direction du pavillon
Italien et est voisin des pavillons Espagnol et Hollandais.
Suite à la séparation des pouvoirs politiques en matière de culture en Belgique, il est le seul
bâtiment appartenant en copropriété à deux communautés linguistiques, la Communauté française
et la Communauté flamande, qui le gèrent chacune deux ans de suite": pour les biennales
d!architecture lors des années paires et pour les biennales d!art lors des années impaires.
Le pavillon Belge se compose d'une grande salle centrale, précédée par un petit vestibule et
refermée par trois autres salles de taille moyenne.
2. Le projet
2.1 Pourquoi l'usure ?
Depuis 2005, dans le cadre de nos activités chez Rotor, nous avons visité plus de 200 entreprises
dans le but de découvrir et de comprendre où et comment sont manufacturés les biens matériels
(consommables, outils, édifices,...), et quelles en sont les conséquences.
Durant cette période, la thématique des déchets a été une excellente entrée en matière : en tant
que sujet transversal, la question des déchets permet d'aborder non seulement des points
théoriques (qu'est-ce qu'un déchet ? quel est son rapport à la matière première ?) mais aussi des
points beaucoup plus pratiques (quelles filières de réutilisation des déchets ? dans quelles
conditions matérielles et sociales ?).
C'est dans le cadre de cette recherche plus ample que nous avons mené, il y a deux ans, une
étude évaluant la viabilité d'une filière de revente des déchets de construction et de démolition,
dans le champ de l'économie sociale. Il s'agissait d'estimer la valeur marchande potentielle d'une
série de matériaux de construction après leur démantèlement : revêtements de sols divers, bois
3/12
structurel, éléments de menuiserie, briques de parement, moellons en pierre, ferronneries
décoratives, etc. Il nous est apparu rapidement que les seuls critères du démontable, du
transportable et du fonctionnel ne suffisaient pas à estimer cette valeur. Comme pour tout produit,
il fallait aussi tenir compte de l'appréciation esthétique du matériau. A cet égard, les traces d'usure
jouent un rôle essentiel. Dans certains cas, elles augmentent l'attractivité d'un produit, en lui
conférant une valeur particulière. Le plus souvent, par contre, elles sont perçues comme
rédhibitoires, et provoquent des mécanismes de répulsion chez les acheteurs potentiels. Cette
capacité à susciter l'adhésion aussi bien que le rejet a commencé à nous intriguer fortement.
Depuis lors, notre réflexion s'est élargie. L'appréciation chiffrée de la valeur d'un matériau
n'intervient, dans la plupart des cas, qu'au moment de sa vente. En revanche, l'appréciation des
éléments architecturaux se fait en permanence, de manière consciente ou non, par ses
utilisateurs. Et dans ces appréciations, les signes d'usures sont souvent cruciaux.
L'usure est avant tout une question matérielle. Elle est la réaction de la matière à une répétition
d'actions effectuées par les usagers. La discipline scientifique qui étudie l'usure –"la tribologie"–, se
penche essentiellement sur des modèles de réactions mécaniques et chimiques. Il s'agit d'une
approche qui nous intéresse mais ne nous suffit pas. Nous nous préoccupons également de
l'appréciation de l'usure et de l'influence de ses aspects perceptibles sur les acteurs sociaux. Or,
ces aspects résultent des actions des utilisateurs mais dépendent aussi, en grande partie, des
choix posés par les concepteurs. Dans certains cas, les traces d'usure entretiennent un rapport
très conflictuel avec les intentions du concepteur, d'autant plus si celui-ci cherche à nier l'usure –
soit en n'en prenant pas du tout compte, soit en mettant en place de lourds dispositifs pour
empêcher qu'elle ne survienne. C'est dans ces circonstances que la matière prend sa revanche
avec le plus de cruauté : les griffes, les taches, les dépôts de matières, les changements de
couleurs, etc., deviennent autant d'informations qui brouillent les intentions du concepteur en
matière de perception sensorielle. L'usure révèle alors ce qui se cache derrière l'illusion du prisme
parfait ou de la cohérence à tout prix. Elle renvoit l'oeuvre idéelle au monde matériel auquel elle
prétendait d'une certaine manière échapper": le panneau d'aggloméré derrière la fine couche de
mélamine, le caractère assemblé et fragile d'un parement en pierres naturelles qu'on avait cru
monolithique, les écailles sur une surface uniformément peinte. L'usure nous montre que nous
évoluons dans un environnement conçu et construit, dont on n'est souvent ni le premier ni le
dernier utilisateur ; elle nous confronte aussi au temps qui passe inéluctablement. Plus largement,
l'usure nous rappelle que l'architecture est un produit culturel au sens large du terme. Qu!elle n'est
pas qu'une discipline créative, mais qu'elle englobe également des aspects techniques,
économiques, sociaux, etc.
Dans la mesure où l'usure touche à des champs si larges, nous avons élaboré une méthode de
travail collaborative. Nous avons composé une équipe de co-chercheurs, dix personnes en tout,
avec des compétences et des moyens de recherche et d'expression divers. Nous avons fait se
rencontrer des artistes, des photographes, des chercheurs académiques ou encore des critiques
d'architecture. Chaque personne a été choisie pour le regard personnel qu'elle pouvait poser sur la
question. La première partie de notre projet était donc la mise en place d'une campagne de
recherche collective, rassemblant les dix co-chercheurs et les six membres de Rotor. Ces
recherches, menées entre février et mai, comprenaient un pan empirique (enquêtes
photographiques, visites d!un grand nombre de lieux significatifs et rencontres avec une large série
d!acteurs confrontés dans leur profession à des problèmes d!usure) mais également un pan
théorique de recherches dans la littérature spécialisée (écrits sur l!ingénieurie et la tribologie,
textes d!anthropologie ou d!architecture, anciennes revues sur la construction, l!architecture et le
design, etc.).
Dans un deuxième temps, nous, Rotor, renforcés pour l'occasion par une sociologue, Benedikte
Zitouni, et une dramaturge, Ariane d'Hoop, avons distillé les résultats de ces recherches au sein
d'une publication qui deviendra le catalogue de l'exposition et dont la sortie est prévue pour
l!ouverture de la Biennale d!architecture.
4/12
Nous avons envisagé ce catalogue comme l!occasion d!une mise au clair des notions essentielles
à l'exploration de notre sujet, et donc centrales dans la conception de l!exposition": à quoi
reconnaît-on une trace d'usure ? Que suscitent-elles chez les personnes qui y sont confrontées ?
Que nous révèlent-elles sur nos usages et les matériaux qui nous entourent ? Et surtout, en quoi
peuvent-elles nous parler du statut même de la discipline architecturale ?
2.2 La publication
Le catalogue accompagnant l'exposition comporte principalement trois textes et un essai
graphique.
Le premier texte est à lire en parallèle à une série de situations photographiées et décrites. Il
étudie la pure matérialité des traces d!usures, par le biais des principaux phénomènes mécaniques
qui y mènent : abrasion, érosion, dislocation, déformation, etc. Les exemples présentent des cas
concrets et soulignent la complexité des causalités dans le phénomène de l'usure (combinaisons
de plusieurs usures, réactions en chaîne, etc.).
Le second essai aborde les postures plus ou moins subtiles adoptées par les acteurs principaux
(concepteurs, maîtres d!ouvrages, gestionnaires) face au phénomène de l'usure. C'est un
plaidoyer pour une prise en compte de la complexité des situations. Le texte, suivi d'une série
d'exemples parlants, plaide pour une approche de la conception qui soit «" diplomatique »,
négociée et bien informée plutôt que par principe ou abstraite.
Le troisième texte prend la forme d'un court essai. Il aborde les dimensions sociales de l'usure en
décrivant ses différents registres d'interprétation. Il évoque une série de phénomènes sociaux
provoqués par l'usure : les interactions qui se créent entre certaines traces d'usure et leurs
usagers ; le sentiment d'appartenance à une communauté grâce à des traces d'usure, ou au
contraire, les phénomènes de rejet en rapport à la présence de l'usure ; l'effet de
déresponsabilisation qu'entraîne l'état usé d'un bien ;...
La publication contient également un essai graphique qui explore les rapports entre l'altération des
artefacts et leurs registres d'appréciation. Il s'agit d'une modélisation, sous forme de diagrammes,
des processus d'usage et d'usure des artefacts, au fur et à mesure des sollicitations et de leur
rapport à l'appréciation. L'essai présente un éventail de cas de figure possibles, depuis l'altération
d!une autoroute jusqu'à celle d'un vêtement. Ces graphiques schématiques permettent d'illustrer
de façon très claire des notions complexes comme le rodage, l!obsolescence stylistique ou la
confiance accordée à un objet.
La publication comprend enfin une large série de photos, documentant des occurrences d!usure
parlantes. Ces photos servent consécutivement d!entrée en matière, de support et de
complexification du propos défendu dans les textes de la publication.
La mise en page de la publication sera effectuée par le bureau de graphistes Casier/Fieuws,
réputé, entre autres, pour la ligne graphique de la communication du KunstenFESTIVALdesArts.
2.3 L'exposition
Le travail sur la scénographie de l'exposition à l'intérieur du pavillon est en cours. Il s'agit de la
prochaine étape de notre processus de recherche, qui se veut ouvert et progressif. L'objectif est de
formuler une proposition spatiale et matérielle qui reflète l'intérêt que nous avons pour la
thématique ainsi que les fruits des recherches déjà effectuées.
L'architecture est avant tout une question de matérialité, de matériaux, de choix de ceux-ci et de
choix de mise en forme. Il n'existe pas de matériaux vierges. Ils portent tous en eux des récits
quant à leur implication, à leur mode de production, aux dommages collatéraux qu'ils provoquent.
Ils possèdent une narrativité intrinsèque, que l'usure peut venir enrichir ou troubler.
5/12
L'architecture existe à travers et pour ses utilisateurs. La trace d'usure témoigne de ce rapport
d'interdépendance. Les usures ne sont pas que des traces qui invitent à une contemplation de
nature esthétique ou autre ; elles ont la capacité d'agir dans le monde social.
Un projet de conception architecturale mobilise des dizaines, voire des centaines d'acteurs, issus
de disciplines très diverses et aux intérêts très variés. L!usure montre que cette collaboration
renforce le projet.
3. Informations pratiques
3.1 Phase preview
Les visites en avant-première se dérouleront les 27 et 28 août 2010.
Vernissage (sur invitation) : 27 août 2010 à 11h.
Ouverture par les officiels (sur invitation) : 28 août 2010.
Le pavillon sera inauguré par Madame la Ministre de la Culture de la Communauté française de
Belgique Fadila Laanan et Messieurs Frédéric Delcor, secrétaire général du Ministère de la
Communauté française, et Philippe Suinen, administrateur général de Wallonie-Bruxelles
International.
Heures d'ouverture : de 10h00 à 19h00.
3.2 Ouverture publique
La Biennale sera ouverte du 29 août au 21 novembre 2010.
Heures d'ouverture : de 10h00 à 18h00. Fermeture le lundi, à l'exception des 30 août et 15
novembre 2010.
3.3 Photos
En plus du dossier de presse, une sélection d'images en haute résolution sont disponibles sur
demande à Rotor, et peuvent être utilisées pour illustrer un article (cf. liste ci-joint). La mention de
l'auteur de l'image est obligatoire.
Opportunités photos :
• Chargement du camion au départ de Bruxelles : 02 août 2010.
• Montage dans le pavillon Belge à Venise : du 06 au 26 août 2010.
3.4 Contacts
Rotor
Rotor asbl
http://rotordb.org
Rue de Laeken 101
1000 Bruxelles
rotorasbl@gmail.com
6/12
Questions générales
Maarten Gielen
tél. 0032 485 87 57 63
maarten.rotor@gmail.com
Attachée de presse
Anne-Sophie Vanneste
tél. +32 475 826 741
press@rotordb.org
Cellule architecture de la Communauté française
Carlo MENON, Architecte
tél. 02 413 34 21
gsm 0473 94 07 47
carlo.menon@cfwb.be
3.5 Crédits
Rotor
Tristan Boniver
Lionel Devlieger
Michaël Ghyoot
Maarten Gielen
Benjamin Lasserre
Melanie Tamm
+ Ariane d'Hoop
+ Benedikte Zitouni
Co-chercheurs
Nicolas Bomal - artiste
Audrey Contesse - journaliste
Wim Cuyvers - forestier
Stefan Devoldere - journaliste
Ralf Grossek - artiste
Jan Kempenaers - artiste
Bruno Notteboom - chercheur, dr."
David Peleman - chercheur
Anna Rispoli - artiste
Peter Westenberg - artiste
Collaborateurs
Casier/Fieuws - graphisme et mise en page
Emily Darrow - production et révision en anglais
Anne-Sophie Vanneste - relation publique et contact presse
Jean-François Wyseur - support technique
Traductions et révisions
7/12
Claire Tarring - traductions en anglais
Christine Roels - révision en français
3.6 Autres publications de Rotor
Rotor, Benedikte Zitouni (contributors), Deutschland Im Herbst, Chus Martínez, Katja Schroeder
(editors), Actar-D, 2008, 92 pages, textes en allemand et en anglais, ISBN : 978-3-930043-30-9.
Catalogue publié à l'occasion d'une exposition à la Ursula Blickle Stiftung, à Kraichtal, en
Allemagne. Rotor y exposait les fruits d'une recherche sur les moments de distinction entre les
produits et les déchets dans les processus industriels de production.
À paraître très prochainement":
Jean-Didier Bergilez, Marie-Cécile Guyaux & Véronique Patteeuw (A16) avec Tristan Boniver,
Lionel Devlieger, Maarten Gielen & Michaël Ghyoot (Rotor), Rotor. Coproduction, A16 & CIVA,
2010, 80 pages, textes en français et en anglais, ISBN : 2-930391-35-9, EAN : 9782930391359,
Dépôt légal : D/2010/93791.
Sixième numéro de la série Jeunes Architectures, une coproduction A16/CIVA.
La collection Jeunes Architectures se veut le reflet de la multiplicité des pratiques contemporaines
en matière d!architecture en Communauté française de Belgique. Chaque volume de la collection
analyse un aspect du travail d!un jeune bureau.
Ce sixième numéro est consacré à Rotor, un collectif installé à Bruxelles qui développe une
pratique de recherche, de (re-)qualification et de production à partir de matériaux de construction
récupérés. Leurs projets se caractérisent par une remise en question des modèles économiques
et sociétaux sous-jacents à la pratique architecturale contemporaine, y compris écologique. De
l!architecture au conseil en passant par l!exposition, ils interrogent le processus de conception
traditionnel, les objectifs des projets, le rôle des architectes et le cloisonnement des professions de
la construction.
La collection Jeunes Architectures est une coproduction du Centre International pour la Ville,
l!Architecture et le Paysage (CIVA) et de A16. La collection reçoit le soutien de la Communauté
française Wallonie-Bruxelles.
3.7 Biographies des membres de Rotor
Rotor (°2005, Bruxelles) est une association de personnes partageant un intérêt commun pour les
flux de matériaux dans l!industrie, la construction, le design et l!architecture. Leurs actions se
situent à un double niveau. D!une part, dans des projets de conception et de réalisation de
structures, d!installations et d!expositions pour des commanditaires divers : aménagement d'un
espace temporaire de bureaux sur une parcelle vide à Bruxelles en 2006"; aménagement du
centre du festival pour le KunstenFESTIVALdesArts, en 2009 au Centre d'Art les Brigittines et en
2010 au KVS ; divers aménagements d'espaces de bureaux.
D!autre part, dans un travail de recherche mené tant sur le terrain que dans la littérature
scientifique traitant de la problématique des ressources matérielles, des déchets, du réemploi":
pré-étude en vue de la création d'une filière des matériaux de déconstruction en économie sociale
pour le compte de diverses instances publiques"; organisation d'un cycle de formation destiné aux
architectes sur le thème des déchets de construction et de démolition ; conception et réalisation
d'une exposition pour la Ursula Blickle Stiftung (Kraichtal, Allemagne) sur les procédures de
différenciation entre produits et déchets dans le secteur industriel.
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Tristan Boniver (°1976, Bruxelles) a suivi des études d'architecture successivement à Saint-Luc
Bruxelles, Sint-Lucas Brussel et à l'ISACF La Cambre. En parallèle, il a simultanément été
graphiste, designer, consultant et développeur, autant pour des clients privés ou associatifs que
dans des projets de la scène informelle bruxelloise. Membre depuis 1999 du collectif bruxellois
Boups, il a ensuite collaboré avec Maarten Gielen à la mise en route du projet Rotor, dont il est
membre depuis 2005. Il a obtenu le diplôme d'architecte en janvier 2010, suite à la présentation
d'un travail de fin d'études portant sur les angles arrondis.
Lionel Devlieger (°1972, Rwamagana) est ingénieur-architecte de formation ; il a étudié à Gand et
Rome. En 2005, il a déposé une thèse de doctorat sur la théorie de l!architecture du seizième
siècle florentin. De 2006 à 2008, il est actif comme entrepreneur indépendant. Il partage son temps
aujourd!hui entre Rotor, dont il est membre depuis 2006, et le département d!architecture et
d!urbanisme de l!Université de Gand, où il est professeur invité pour le cours d!étude des
matériaux. Lionel Devlieger a publié sur l!architecture et la théorie de l!art dans, entre autres,
Monumenten en Landschappen, Archis, De Witte Raaf, Aìon, le Bulletin de la Classe des Beaux-
Arts – Académie Royale de Belgique, le Jaarboek Architectuur in Vlaanderen, et Criticat.
Michael Ghyoot (°1986, Bruxelles) est architecte (diplômé à l'ISACF la Cambre en 2009).
Membre de Rotor depuis 2008, il participe activement aux projets du collectif depuis cette date.
Durant ses études, il a été impliqué dans hortence (projet satellite du laboratoire d'histoire, théorie
et critique) où il a participé à l'organisation d'un colloque et de plusieurs conférences ayant pour
thème L'actualité architecturale des années 1970. Il a également contribué au lancement des
Cahiers d'hortence, pour lesquels il a par ailleurs rédigé plusieurs articles. Durant l'année
2008-2009, il a été curateur pour l'IBAI (Institut Bruxellois d'Architecture Instituut) d'un cycle de
conférences organisées au Recyclart, qui avait pour thématique les Interstices. Auparavant,
Michael a beaucoup travaillé dans le domaine de l'escalade, où il s'est également distingué lors de
compétitions nationales.
Maarten Gielen (°1984, Ninove) commence son parcours professionnel à l'âge de 15 ans comme
vendeur d'éléments décoratifs pour des magasins de mode et des fleuristes, à partir de pièces
trouvées chez des ferrailleurs et dans les brocantes. Arrivé à Bruxelles en 2002, il monte
l'association BSF qui offre une assistance technique à des petites structures culturelles sur base
de matériaux de récupération. Après deux ans, l'association s'intègre dans les structures de la
Zinneke Parade, où Maarten met en place un programme de réutilisation de déchets industriels.
En 2005, il fonde l'association Rotor où il travaille actuellement comme designer-gérant-chercheur.
Benjamin Lasserre (°1985, Lille) a commencé sa carrière à l'âge de 5 ans dans le rôle de Cléante
(Le Malade Imaginaire). En 2002, il part étudier la scénographie à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles.
Durant un stage à la Raffinerie (Charleroi/Danses) en 2005, il rencontre la compagnie Joji Inc,
avec laquelle il travaillera pendant trois années comme directeur technique et assistant de Jim
Clayburgh. Il participera entre autres aux spectacles Erase-e(x), Walking On Rocks ou encore
Lolita. En parallèle, il collabore avec le vidéaste Kurt D'Haeseleer sur le projet Ô'Parleur, et
développe un projet sur la technologie Lumalive avec Philips et Swarovski. En 2009, il participe au
projet KFDA09 et devient par la suite membre de Rotor.
Melanie Tamm (°1974, Berlin-Ouest) a grandi dans le bassin post-industriel de la Ruhr. Grâce au
système universitaire de l!Allemagne, elle a pu se former en zigzag entre l!architecture et les
sciences humaines. Ce parcours la mène aux sujets de patrimoine, de reconversion et des
recherches sur le bâti avec accent mis sur la phase d!après-guerre. Elle se relocalise
progressivement vers Bruxelles, où elle s!y installe en 2003 après l'obtention de son diplôme. Elle
travaille comme architecte, surtout dans la phase de réalisation et de chantier. Elle a croisé
Maarten Gielen via BSF en 2004, lors de la préparation du festival PleinOpenAir à la Cité
Administrative de l'État, mais ce n!est qu'à partir de 2008 qu!elle rejoint Rotor à mi-temps.
Ariane d'Hoop (°1982, Bruxelles) a collaboré avec plusieurs compagnies de théâtre après des
études de mise en scène et de scénographie (INSAS, Saint-Luc). Elle entreprend ensuite un
master à l'Université Libre de Bruxelles et à l'Université de Stockholm, où elle se spécialise dans
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les performance studies. Elle s'intéresse à l'architecture comme vecteur d'interactions sociales, de
mise en représentation de soi et en observation des autres. Son travail de fin d'étude porte sur
l'incidence de l'espace sur la perception des spectateurs ; il est le fruit de multiples recherches de
terrain (Bruxelles, Stockholm, Berlin). Ariane travaille en parallèle en tant qu'animatrice pédagogue
avec des enfants et des jeunes. Elle a rejoint Rotor à l'automne 2009.
Benedikte Zitouni (°1976, Etterbeek) est docteure en sociologie et travaille à l'Université Libre de
Bruxelles. Elle est membre des groupes de recherche Cosmopolis - City, Culture & Society et
GECo - Groupe d'Etudes Constructivistes. Elle a récemment publié sa thèse Agglomérer. Une
anatomie de l'extension bruxelloise (1828-1915) à la VUB Press/Academic and Scientific
Publishers, avec préface de Eric Corijn et postface de Bruno Latour. Précédemment, elle a publié
des articles sur les études interactionnistes de la ville, ainsi que sur Michel Foucault et les prisons.
Dès la création de Rotor en 2005, elle a suivi les travaux du groupe. Ils avaient en effet un intérêt
en commun : les déchets et les processus de (dis)qualification de la matière. Depuis lors,
Benedikte Zitouni est membre de Rotor.
3.8 Biographies des co-chercheurs
Nicolas Bomal (°1974, Haine-St-Pierre) est né dans la région du Centre, ancien bassin minier et
métallurgique. Il étudie la photographie à l!Institut des Beaux-Arts de Saint-Luc, à Liège. Son
travail artistique commencé en 2001 est toujours en cours d!élaboration. Middelland, pour lequel il
a déjà reçu le 14ème Prix National Photographie Ouverte en Belgique (2003), questionne tout un
chacun sur son propre rapport à l!espace de vie commun. Cette errance dans le paysage, dont
l!ambition affirmée est de rechercher des indices de comportement sociologiques d!un groupe ou
d!une société donnée à travers l!espace de vie commun, l!urbanisme et l!aménagement du
territoire, s!étend progressivement au-delà des frontières belges, notamment au Canada, en
France, en Italie et en Albanie.
La démarche de Bomal, qui se définit selon ce que M. Poivert nomme la « poésie documentaire »,
revisite de l!extérieur l!histoire récente de la photographie (du paysage), de la littérature et du
cinéma nord-américain.
Actif et curieux, ses démarches l!amènent à collaborer de manière régulière avec des acteurs du
monde de l!architecture.
Audrey Contesse (°1976, Bonneville) est historienne de l!art (Palais Universitaire, Strasbourg) et
architecte dplg (ENSA Paris-la Villette). Après avoir travaillé trois ans en tant qu!architecte en
Suisse, aux États-Unis et en Belgique, elle est, depuis 2006, secrétaire de rédaction de A+, revue
belge d!architecture. Elle travaille en tant que critique et a publié des textes, entre autres, dans les
revues Werk, Bauen + Wohnen, Bru et L!art même.
Elle a également été invitée en 2009 par l!Institut Supérieur d!Etude du Langage Plastique pour
organiser le cycle de cinq films et de cinq conférences sur le paysage et le métier de paysagiste
en Belgique intitulé 5/5. Elle participe régulièrement à des jurys d!architecture d!étudiants et de
professionnels.
Wim Cuyvers (°1958, Hasselt) a obtenu son diplôme d!architecte en 1982. Son travail, souvent
remarquable en raison de son interprétation rebelle et de la transposition sous forme de projets de
ses présuppositions, a souvent été publié et exposé. Il a été actif en tant qu!auteur de critiques sur
l!architecture et sur d!autres questions culturelles plus larges. Il a cosigné avec le photographe
Mark De Blieck un livre sans titre traitant de l!envers de l!espace public (Editions Yves Gevaert,
Bruxelles, 2002) et a publié en 2005 Text on Text. Cuyvers a enseigné à Sint-Lucas à Gand
(Belgique), à la Design Academy d!Eindhoven (Pays-Bas), à l!Academie van Bouwkunst de Tilburg
(Pays-Bas), à la Technische Universiteit de Delft (Pays-Bas) et à l!Ecole d!architecture de Paris-
Malaquais (France). Il a également été conseiller-chercheur au département de design de la Jan
van Eyck Academy de Maastricht (Pays-Bas). Récemment, il s!est principalement consacré à la
lecture d!espaces publics dans des zones urbaines telles que Sarajevo, Belgrade, Tirana,
Bucarest, Bruxelles, Kinshasa, Brazzaville et Manhattan. Cuyvers a remporté le Prix de la culture
(en architecture) de la Communauté flamande de Belgique en 2005. Depuis 2009, il travaille en
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tant que forestier dans une zone montagneuse du Jura français. Il travaille sur un refuge, une
maison dans les bois ouverte au public, qu!il considère être le dernier espace véritablement public.
Stefan Devoldere (°1973, Gand) est ingénieur-architecte (Université de Gand) et urbaniste
(Université de Louvain). Il est un critique, conférencier et commissaire d!expositions. Il a publié,
entre autres, dans AS, A+, World Architecture Review, Il Giornale dell!Architettura, Les Cahiers de
l'Urbanisme et est intervenu comme auteur et éditeur dans plusieurs publications sur l'architecture
et l'urbanisme. En 2008, il était éditeur de 1907...After the Party, le catalogue de la participation
belge à la 11ème Biennale internationale d'architecture de Venise. Il a été commissaire adjoint
d'expositions tenues au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles : Image/Construction sur le travail du
photographe Filip Dujardin (2008), Laurent Ney. Shaping Forces (2010), Robbrecht & Daem.
Pacing through Architecture (2009 et Whitechapel Art Gallery,Londres, 2010). Depuis 2004, il est
rédacteur en chef de A+, revue belge d'architecture.
Ralf Grossek (°1968, Essen) a étudié le graphisme à l!université de Duisbourg-Essen, où il s!est
spécialisé dans la photographie documentaire. Il a obtenu son diplôme avec le Professeur Jörg
Sasse. Grossek utilise la photographie comme un moyen documentaire. Il explore les espaces
urbains en termes de surfaces, d!artificialité des matériaux et des causes et des raisons de leurs
formations. Structurés en thèmes et en concepts, organisés en rangées et en collections, des
schémas émergent et soulignent ses propos. Parmi ces dernières expositions, on retrouve, en
2010, Collection of Functional Intentions (Le mois européen de la photographie), Minken & Palme
(Berlin) et Fotofestival Time to Meet (Fotomuseum d!Anvers, Belgique). Il a participé à différentes
expositions collectives en 2009, notamment Funktional in Arnhem, Made in Arnhem, au Parc des
expositions d!Arnhem, Fluchtwege, à l'Institut d!histoire de l!art de l!Université de Bonn et Viel, à la
Galerie Micro de Düsseldorf. En 2008, il a participé à Plat(t)form 08, au Fotomuseum de
Winterthour (Suisse) et en 2007, à Atelier, au PACT Zollverein, Essen.
Jan Kempenaers (°1968, Heist-op-den-Berg) a étudié le cinéma et la photographie à l!Académie
royale des Beaux-Arts de Gand (KASK/Hogent) et a ensuite poursuivi ses études à l!Académie
des Beaux-Arts Jan van Eyck à Maastricht. Actuellement, il est lié en tant qu!artiste à la KASK/
Hogent, où il mène un projet de recherche artistique autour du paysage néo-pittoresque. Dès
1991, Jan Kempenaers a constitué une oeuvre photographique qui s!articule autour de deux
thèmes centraux, à savoir, l!architecture et le paysage contemporains. Ses prises de vues
détaillées et panoramiques de paysages urbains, dans des villes comme Sarajevo, Londres, Paris,
Berlin et certaines villes japonaises, sont l!aspect le plus connu de son oeuvre. À l!heure actuelle, il
se concentre plus particulièrement sur le paysage naturel et l!architecture. Malgré cette évolution
récente, l!oeuvre de Kempenaers se caractérise par un même style documentaire, objectivant.
Récemment, il a finalisé un projet sur les monuments et l!architecture communistes, Spomenik, qui
a donné lieu à une série d!expositions, ainsi qu!à une publication (Roma Publications).
Bruno Notteboom (°1973, Eeklo) est ingénieur-architecte et urbaniste. Il a travaillé comme
urbaniste pour plusieurs bureaux en Belgique et aux Pays-Bas et il a participé à plusieurs projets
de recherche, dans les universités de Gand, Louvain et Tel Aviv. Depuis 2004, il est assistant au
Département d!architecture et d'urbanisme à l!Université de Gand. En 2009, il a obtenu un doctorat
en urbanisme et planologie, avec une thèse intitulée "Ouvrons les yeux !! Stedenbouw en
beeldvorming van het landschap in België 1890-1940 (#Ouvrons les yeux !! Urbanisme et l!image
du paysage 1890-1940). Ses textes ont été publiés dans des journaux nationaux et internationaux.
Il est co-auteur de l'ouvrage Recollecting Landscapes : herfotografie, geheugen en transformatie
1904-1980-2004 (Recollecting Landscapes : re-photographie, mémoire et transformation
1904-1980-2004, voir recollectinglandscapes.be). Il est membre de l!équipe Ghent Urban Studies
et de l!asbl Efemera. Sa recherche actuelle se concentre sur l!urbanisme et l!image de la ville et du
paysage. Il est co-promoteur du projet De fotograaf en de stad. De praktijk van Edmond Sacré (Le
photographe et la ville. La pratique d!Edmond Sacré), dans le cadre d!une coopération entre
l!Université de Gand, l'asbl Efemera, le Musée de la ville de Gand et l!Ecole Supérieure de Gand.
David Peleman (°1979, Roeselare) a obtenu un master en ingénierie-architecture à l!Université de
Gand en 2003. Il a signé et cosigné plusieurs articles et études sur le développement du paysage
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belge et sur l!urbanisation du territoire. Il travaille actuellement en tant qu!assistant auprès du
Département d!architecture et d!urbanisme de l!Université de Gand. Il participe au travail de
l'atelier de design et à des séminaires de recherche sur l!urbanisation et l!urbanisme. Par ailleurs, il
prépare une thèse, pour laquelle il concentre ses recherches sur le discours et la rhétorique des
ingénieurs, des urbanistes et des autorités qui ont participé à la construction du réseau routier
belge entre 1890 et 1962. Sa thèse est intitulée La rue en tant que nombre et en tant que fait : une
histoire du réseau routier et de l!espace public en Belgique entre 1890 et 1962 (Directeur de
thèse : Dr Pieter Uyttenhove).
Anna Rispoli (°1974, Bassano del Grappa) est une artiste italienne basée à Bruxelles. Par son
travail, elle explore les possibilités conceptuelles et les options esthétiques qui existent entre les
espaces publics et les territoires privés. Ses performances, installations, ou pratiques
participatives veulent promouvoir un usage inattendu des certains territoires contestés.
La relation entre les hommes et leur environnement étant une source d'inspiration très forte, elle
s!interroge sur les implications d!une possible domestication de l'espace public.
Parmi ses activités récentes figurent A Piece Of Land, une performance questionnant les instances
de revitalisation à Mülheim an der Ruhr en Allemagne, qui a été réalisée avec les habitants de la
ville dans le cadre de Theater der Welt ; Genius Loci, une installation publique de lustres
domestiques produite par Brxl Bravo et Wiels ; Vorrei Tanto Tornare a Casa, un light show
domestique créé à Bruxelles pour KunstenFESTIVALdesarts09 et Far_Western réalisé à Khartoum
avec Christophe Meierhans pour Almost Cinema (Gand).
ZimmerFrei, le collectif basé à Bologne qu'elle a co-fondé en 2000, a exposé à Manifesta07, à la
50ème Biennale d!art de Venise, à l'Instituto Valencia de Arte Moderna, à la Triennale di Milano, et
à l'ISCP à New York.
Peter Westenberg (°1968, Enter) est un artiste visuel travaillant dans les espaces publics et les
réseaux sociaux et virtuels. Sa série d!interventions performatives Routes and Routines est une
recherche artistique dans la relation entre comportement social, normes, technologie et
environnements construits. Parmi ses dernières commandes, on retrouve des travaux pour
Soundtrack-cities Amsterdam, la Région bruxelloise, la Commune de Schaerbeek, Z33 Hasselt,
Stroom Den Haag et les villes de Vlaardingen et de Tilburg.
Les films et les installations de Westenberg ont été présentés lors de festivals et dans des centres
d!art contemporain comme le Witte de With à Rotterdam, le NFF à Utrecht, le Timelab à Gand, le
VideoEx à Zurich, le Portobello à Londres, l!Argos à Bruxelles et l!Impakt à Utrecht.
Westenberg a étudié la peinture à l!Académie des Beaux-Arts de Rotterdam et l!histoire de l!art à
la Vrije Universiteit d!Amsterdam. Il a enseigné à l!ARTez Hogeschool voor de kunsten d!Arnhem, à
l!Ecole Supérieure des Arts Plastiques de Mons et à l!Institut Supérieur des Beaux-Arts Piet-Zwart
de Rotterdam.
Depuis 2005, il vit et travaille à Bruxelles où il est membre du noyau de Constant, une association
pour les arts et les médias active dans les domaines de la culture libre et de l!open source.
Constant développe une réflexion critique sur les pratiques artistiques dans une culture de réseau
à travers l!organisation de travaux et d!évènements culturels, le montage d'une théorie.
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agosto 2010
12. Mostra Internazionale di Architettura – usus / usures
Dal 27 agosto al 21 novembre 2010
architettura
Location
GIARDINI DI CASTELLO – PADIGLIONE BELGA
Venezia, Fondamenta dell'Arsenale, (Venezia)
Venezia, Fondamenta dell'Arsenale, (Venezia)
Vernissage
27 Agosto 2010, ore 11 su invito
Sito web
rotordb.org/projects/2010_Venezia/
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